Réédition - Bruxelles, le 22 nov.. 2024 - 18:28:14
François Vieira
PhotoJournaliste accrédité UE
Membre du Syndicat des Journalistes à Lisbonne
Voir :
Delphine Boël, "toi, ma fille ?
Mon œil... Semblait vouloir dire le Roi Albert II.
Afin d’établir si oui ou non le Monarque est son géniteur,
Delphine Boël l’assigne en Justice.
Des années plus tard, le test ADN étant irréfutable, le Roi Albert II, sur injonction judiciaire, en 2018, a fini par reconnaitre être le géniteur de la délicieuse Delphine.
Dès lors, on aurait pu imaginer que Delphine Boël devenue Delphine de Saxe-Cobourg serait la bienvenue à toutes les activités concernant sa Royale famille, hélas, ô combien hélas, force est de constater, ce n’est guère le cas !
En effet, contrairement à ses attentes, lors de la Fête du Roi, en l’honneur de son demi-frère le Roi Philippe I de Belqique Delphine de Saxe-Cobourg ne fut pas conviée !
Pourquoi ?
La Princesse, qui est aussi artiste, Delphine de Saxe-Cobourg éprouve une "certaine difficulté" à comprendre - voire à admettre - l’explication qui lui a été fournie par Premier ministre M. Alexander De Croo.
Après avoir été victime des années durant d’un cruel déni de paternité, Delphine de Saxe-Cobourg serait-elle maintenant victime d’un déni protocolaire ?
Saga à suivre...
Le Texte ci-dessous a été publié en 2013
"Delphine Boël, TOI, MA FILLE?"
Malheureusement, pour Delphine Boël, tant que le Souverain règnera, assumant par la même occasion son rôle de Chef d'État, le Monarque est intouchable car considéré comme irresponsable devant la Justice.
Irresponsable devant la Justice "grâce" - en "vertu" de - à son immunité Royale ?
Dès lors, au cas où le souverain serait décédé avant le test ADN, il n'aurait jamais reconnu sa fille? Ces questions restent posées. Belle leçon de Démocratie belgo-belge !
En Monarchie Constitutionnelle et Parlementaire, le Roi règne mais ne gouverne pas. Dès lors, il lui est strictement interdit de prendre position sur le plan politique. Tant au niveau national qu'international.
La vie privée du Roi. En revanche, en ce qui concerne sa vie privée, rien ne l'empêche d'avoir le courage assumer sa part de responsabilité dans les actes posés. Par exemple, reconnaître Delphine Boël, comme étant sa fille adultérine car issue d'un couple non-marié !.
La pire des hypothèses...
Sans vouloir jouer l'avocat du diable, on pourrait imaginer que la maman, Madame Sybille de Selys Longchamps, en "désespoir de cause", aurait "décidée unilatéralement, dès lors à l'insu de son Royal amant, d'une gravidité" par amour passionnel envers le Prince Albert, qui, malgré ses sentiments à l'égard de Madame Sybille de Selys Longchamps, sa maîtresse, "ne pouvait pas divorcer" alors que c'était possible. Probablement, "par interdiction" de la part de son frère, feu le Roi Baudouin. Allez savoir !
Quoi qu'il en soit, sans aucune intention de jugement, cependant, "force est de constater", Delphine Boël, a certainement beaucoup souffert d'un tel déni de paternité que l'on ne peut s'empêcher de qualifier d'ignoble.
N.B. Delphine Boël "s'est battue" uniquement afin d'obtenir la reconnaissance paternelle qui lui est due depuis toujours et NON PAS PAR INTÉRÊT D'UNE QUELCONQUE DOTATION ROYALE ! En 2013, Delphine Boël a entamé des procédures judiciaires en reconnaissance de paternité.
Moralité: s'il est "facile" d'imaginer que la "famille Royale aurait pour rôle de donner l'exemple" - à mon humble avis - le plus dur reste à faire.
C'est-à-dire: poser soi-même des actes pertinents en rapport avec ses propres recommandations de civisme.
Et vous, Sir, qu'en pensez-vous ?
Hélas, au fil des ans, les scandales et autres tricheries* vont bon train. Quand ce n’est pas le monde politique, "les socialistes en tête", c’est l’un ou l’autre membre de la famille Royale. Fundación, castañuelas 900.000€ de Dotación… Muchas gracias a los contribuyentes belgas y extranjeros. Il paraît que ça va changer… à bon entendeur !
"Ô BELGIQUE, ô mère Patrie
des sempiternel déni...
Qu’il s’agisse de Paternité génitale,
ou de Paternité Artistique… LA HONTE ?"
Autre exemple de flagrant déni de reconnaissance, dans ce cas de figure, du titre de Lauréat qui m'est dû depuis 1990.
Mon dessin - l'Iris jaune avec un cœur rouge au centre - plébiscité en 1990 par la population Bruxelloise qui lui a accordé 92,6% de voix. En 2014, à la demande M. Charles Picqué*, été plagié à 99% !
*Selon M. Thierry Brunfaut, prétendu créateur du Logo, je cite : *"...dans le briefing de départ, on nous a imposé de faire un Iris, on nous a imposé le jaune, on nous a imposé le bleu. On veut un Iris...Alors, on en met un."
*RTBF 29 janvier 2015 à 12 h 57
1989-1990, l'annulation de la consultation populaire lors du concours de dessin (annulation non motivée) lancé par la région bruxelloise en vue de créer le Logo drapeau de la nouvelle région, concours remporté haut la main - 92,6% de voix - par l'auteur de ces lignes.
Eh oui, l'Iris bruxellois fut créé - et élu par la population bruxelloise - par François Vieira de Matos - Portugais - à l’époque graphiste publicitaire professionnel Free-Lance.
Selon le message adressé à M. De Matos, enregistré par un certain M. Didier Malherbe, je cite: ...Le Conseil contacte les agences de publicité... il y a une volonté politique... et pour cela, et pour bien d'autres choses*, je ne vais plus continuer à travailler ici... Que voulait-t-il dire par autres choses? *Une énième tricherie? M. Malherbe, était un haut responsable du Cabinet du Président du Conseil régional bruxellois ! Eh oui, c'est ça aussi la Belgique !
Sommes-nous, tous égaux devant la Loi ?
Certainement pas. Pour preuve, Chefs d’État, Rois et autres Princes qui nous gouvernent en Europe ou ailleurs, sont intouchables car considérés comme irresponsables devant la Justice pendant la durée de leur mandat. Par la suite, devenus des citoyens ordinaires, s'il n'y a pas eu prescription, ils peuvent être poursuivis devant le Justice et condamnés à une peine de prison ferme ou avec sursis.
"La Belgique, une Monarchie bananière?"
Après l’affaire "de l’argent emprunté par le Prince Laurent à la Marine belge pour effectuer des travaux dans sa villa", affaire qui avait fait grand bruit (...), plus récemment l'affaire des Fondations de la Reine Fabiola, "c’est autour du Roi Albert II de se trouver sous les feux de la rampe".
Alors, ce qui devait arriver, arriva.
Delphine Boël, qui "prétend" - Elle l'est ! - être sa fille légitime, attaque le Roi des Belges, Albert II, en Justice.
Du jamais vu ?
"Je n'en suis pas si sûr !"
Comme on pouvait s’y attendre, Delphine Boël, "la fille ignorée par le Roi Albert II", où plus finement dit "la fille adultérine du Souverain belge", fait la Une des médias. Mieux, l'Artiste visuel Delphine Boël, est au Top sur Internet.
Être ou ne pas être la fille du Roi Albert II.
Âgée aujourd’hui de 52 ans, Artiste de talent, déterminée, Delphine Boël est en quête de justice.
La jeune femme, qui a dû se sentir ignorée durant toutes ces années, veut être reconnue officiellement par son géniteur. Qui est, selon sa maman, le Roi Albert II.
Comme il n’y a pas de petit profit, outre le fait d’être reconnue par le Roi, en prime un bel héritage à la clé !
Citation à comparaître…
À la demande de l’intéressée, son Conseil a lancé une citation à comparaître à l’encontre du Roi Albert II, de son fils ainé, le Prince Philippe et de sa sœur la Princesse Astrid, devant le Tribunal de Première Instance de Bruxelles. L’audience aurait été fixée au 25 juin.
Espérons que la réponse du Tribunal tombera avant le feu d'artifice du 21 juillet !
"Et le Prince Laurent, fils cadet du Roi, dit l’enfant terrible, que d’aucuns nomment - à tort ou à raison - Monsieur passe-droits," pourquoi n’est-t-il pas cité par Delphine Boël, pour le test ADN ?
"Si ça se trouve, Delphine Boël, l’aurait fait exprès afin d’éviter de réveiller d’autres "démons" concernant une autre affaire de paternité qui pourrait s’avérer aussi compromettante pour le couple royal.
Vous avez dit Aldo Vastapan ?"
Au Palais Royal de Laeken, motus et bouche cousue
S’agissant d’une action en Justice visant uniquement la vie privée de la famille Royale, protocole oblige, le Palais Royal n’aurait pas à se prononcer sur le sujet.
Quant au sacro-saint principe d’immunité réservé aux familles Royales et autres Chefs d’État, des intouchables quoi qu’ils fassent, vu le nombre d’affaires qui font tâche au quotidien, il faudrait peut-être songer à "faire changer la donne".
Par exemple, au sein de l’Union européenne, créer une Directive visant à écarter provisoirement la personnalité visée. C’est déjà le cas depuis la démission forcée de la Commission Santer.
En effet, depuis l'arrivée de José Manuel Durão Barroso, nouveau Président de la Commission européenne, cette dernière a le pouvoir d’exiger la démission illico presto d’un Commissaire soupçonné de malversations. Ce fut le cas récemment du Commissaire maltais, John Dalli, soupçonné de trafic d'influence. Par la suite, John Dalli, ayant été blanchi par la Justice de son pays, on peut imaginer que la démission forcée du Commissaire aurait été exigée sans preuves suffisamment pertinentes.
Reste à savoir si le Président de la Commission, José Manuel Durão Barroso, aurait été aussi intransigeant si le Commissaire avait été français, allemand ou britannique !
Pour les Monarchies, au cas où le Monarque serait visé par telle ou telle affaire, au lieu de lui accorder d’office l’immunité, le Souverain serait considéré comme étant dans l'impossibilité de régner. Pourquoi pas ?
Après tout, Feu Roi Baudouin l’a fait pour ne pas devoir signer la Loi sur l’avortement.
Régent et Vice-Président
Pendant la période nécessaire à l’enquête judiciaire, place au Régent. Comme ce fut le cas lors de la question royale, avant l’avènement au trône de feu le Roi Baudouin qui, prêt ou pas, âgé à peine de 21 ans, succéda à son père le Roi Léopold III.
Dans le cas de figure visant un Président de la République, il serait remplacé provisoirement - le temps de l'enquête - par le Vice-Président de la République qui assumerait les fonctions de Chef d’État.
Tribunal de Première Instance de Bruxelles
Delphine Boël, qui n’en démord pas, il y a de quoi, elle et son Conseil savent que, dans l’immédiat, tant que le Roi Albert II régnera, le Prince Philippe étant son successeur, la Princesse Astrid au cas où (…), en principe, il est juridiquement impossible que le Tribunal de Première Instance de Bruxelles accepte de lever l’immunité des personnes citées à comparaître en vue de procéder à un test ADN. Sauf, bien entendu, si entretemps le Souverain venait à abdiquer.
Le Roi Albert II, va-t-il abdiquer ?
"Selon la rumeur, le Roi Albert II pourrait faire une déclaration en ce sens lors de son discours à l’occasion de la Fête Nationale belge du 21 juillet prochain. Quoi qu’il en soit, le discours du Roi risque d’être cousu de fil blanc, si vous voyez ce que veux dire. Je plains celui qui aura la charge de l’écrire".
En cas d’abdication du Roi Albert II, si le test ADN venait à s’avérer concluant en faveur de la partie demanderesse, c’est-à-dire de Delphine Boël, c’est clair, le Souverain, devenu un "citoyen ordinaire" - en raison, justement de son abdication - pourrait alors être jugé et le cas échéant condamné. Bien sûr, dans ce cas de figure, pas à une peine de prison avec sursis comme l'a été en 2011 l'ancien Président français Jacques Chirac, du jamais vu, mais à devoir verser une importante somme d'argent au titre de dédommagement à Delphine Boël. "Histoire de se faire pardonner" et du coup lui assurer une vie très confortable jusqu’à la fin de ses jours. Certes, l'argent n'achète pas tout mais ça aide à vivre dignement. Quant à ceux et celles qui disent que l'argent ne fait le bonheur, qu'ils partage leurs deniers en trop avec les moins nantis.
Si Delphine Boël, venait à obtenir gain de cause, elle deviendra alors la demi-sœur du Prince Philippe, de la Princesse Astrid et du Prince Laurent.
"Quant à ses relations avec la Reine Paola, par exemple lors des Garden-parties à l’occasion de la fête Nationale belge du 21 juillet, Delphine de Saxe-Cobourg, princesse de Belgique, l’appellera-t-elle : "belle-maman" ou Magesté Paola ?
Et l'ex Roi, Delphine de Saxe-Cobourg, princesse de Belgique va-t-elle l’appeler Papa ou Albert ?"
Attendons de voir.
D'autre part, quand bien même Delphine Boël, aura gain de cause - gageons-le d’ores et déjà ! - Delphine Boël, n’aura aucun droit dans la succession au Trône.
Son courage force notre respect,
notre admiration et estime.
En cas d’accord à l’amiable "à coup de millions d’Euros", du genre affaire DSK aux USA, selon la formule consacrée, il vaut mieux un bon arrangement qu’en mauvais procès.
L'héritage
En reconnaissant officiellement Delphine Boël, comme étant sa fille extraconjugale, dès lors Delphine de Saxe-Cobourg, princesse de Belgique, à la mort du Souverain, quid du partage du "Royal magot" ?
Le 1er octobre 2020, après une très, très, longue procédure judiciaire, la justice belge lui ayant accordé gain de cause, Delphine Boël, devient officiellement: Delphine de Saxe-Cobourg, princesse de Belgique.
Delphine de Saxe-Cobourg, princesse de Belgique, née Delphine Boël le 22 février 1968 à Uccle.
Dotations Royales non perçues !
Si reconnue, enfin, par Albert II, est-ce que la délicieuse Delphine Boël, pourra réclamer les Dotations Royales non perçues durant toutes ces années ? Sur tant d'années, cela ferait un sacré pactole !
Selon Monsieur Francis Delpérée (cdh), Docteur en droit des Universités de Louvain et de Paris, Professeur de droit constitutionnel à l'UCL et Sénateur belge, contacté par téléphone, la réponse est... non.
"Dur, dur, d’être la fille d’un Roi"
|